Rénovation énergétique : ce qui change au 1er avril 2024

30% de subventions réduites pour le bois

Depuis le 1er avril, les tarifs des forfaits MaPrimeRénov’ pour les équipements de chauffage au bois ont connu une baisse de 30%. En fonction des revenus du ménage et du coût du dispositif, cela entraîne une baisse d’aide d’environ 300 à 1000€ : pour les poêles à granulés ou à bûches, l’aide varie de 2500 à 1800€ pour les ménages les plus modestes, et de 2000 à 1500€ pour les ménages modestes. L’objectif du ministre de la Transition écologique était de préserver les forêts françaises, qui sont un élément clé de la biomasse.

Une mesure ignorée par le secteur qui souligne les bénéfices de ce mode de chauffage, qui a connu un grand succès auprès des Français ces dernières années : en 2022, par exemple, 510 000 poêles, foyers et chaudières à bois ont été installés.

L’audit énergétique obligatoire pour les aides et les ventes immobilières

Depuis l’annonce de la simplification de MaPrimeRénov’, qui prendra effet le 15 mai prochain, il n’est plus nécessaire de réaliser un DPE pour bénéficier des aides. Cependant, l’audit énergétique demeure une étape essentielle dans le processus de rénovation globale de MaPrimeRénov’, qui implique des ensembles de travaux qui permettent de renforcer au moins deux classes énergétiques. Mon Accompagnateur Rénov’, responsable de l’accompagnement des ménages dans leur processus de rénovation d’ampleur, effectue l’audit au début de sa mission en analysant les performances énergétiques d’un logement et en repérant les zones d’amélioration potentielles.

Deux catégories d’audits sont actuellement disponibles : l’audit énergétique incitatif et l’audit énergétique obligatoire. Cependant, à partir du 1er avril 2024, l’audit incitatif s’est mélangé à l’audit obligatoire. Il convient de souligner que MaPrimeRénov’ ne pourra plus utiliser ou financer les audits incitatifs effectués après le 1er avril. Si cependant ces travaux ont été effectués avant cette date, les foyers auront jusqu’au 30 septembre 2024 pour les utiliser ou les faire financer par MaPrimeRénov’.

Cependant, à partir du 1er octobre, ils seront complètement exclus en faveur du nouvel audit énergétique obligatoire.

Cela est plus semblable aux audits réglementaires actuels, qui respectent un modèle établi de manière officielle. Depuis le 1er avril 2023, ils sont demandés pour la vente d’une maison individuelle ou d’un immeuble en monopropriété comprenant plusieurs logements classés F ou G au DPE, tandis que les logements classés E sont demandés dès le 1er janvier 2025. Le format de cet audit obligatoire repose sur la méthode de calcul identique à celle du DPE, connue sous le nom de 3CL. Comme l’audit réglementaire précédent, le nouvel audit énergétique obligatoire est basé sur deux situations de rénovation :

  • Un scénario initial de travaux en une seule étape, qui vise à obtenir au moins deux classes de performance énergétique supplémentaires.
  • Un autre scénario de travaux en plusieurs étapes pourrait être proposé, avec la possibilité de remporter d’abord deux classes, puis une troisième avec de nouveaux travaux.

Si les propriétaires le désirent, ils pourront être enrichis par une proposition plus ambitieuse. En cas de durée indéterminée de l’audit incitatif, le nouvel audit énergétique obligatoire a une validité de 5 ans. Comme il est actuellement prévu, la nouvelle version de l’audit pourra bénéficier d’un financement allant jusqu’à 500 € grâce à la prime de l’Agence nationale de l’habitat (Anah) dans le cadre de MaPrimeRénov’.